À la rencontre de
Mathias Bosgiraud

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Mathias Bosgiraud, je suis originaire du Loir-et-Cher et j’habite à Paris depuis 15 ans. J’ai été créatif publicitaire pendant 10 ans avant d’intégrer Le Cordon Bleu Paris.

Pourquoi avoir choisi Le Cordon Bleu Paris ?

La cuisine est une passion qui m’anime depuis de nombreuses années. Je suis arrivé à une étape de ma vie où je voulais faire un métier porteur de sens. Après un long temps de réflexion, j’ai fait une visite de l’institut qui m’a totalement convaincu. Les locaux flambant neufs, les infrastructures, les salles de démonstration équipées de caméras, ainsi que l’aspect international m’ont impressionné.

A quoi ressemble la journée type d’un étudiant du Diplôme de Cuisine ?

En général, une journée type commence par une démonstration de 3 heures au cours de laquelle le Chef nous montre comment préparer une ou deux recettes. Puis nous suivons un cours de pratique où chaque étudiant reproduit un des plats réalisés par le Chef. C’est une méthode très efficace qui permet d’acquérir les techniques et les gestes professionnels.

Quel souvenir vous a marqué ?

Lorsque j’ai réussi à lever mon premier filet de sole. Le produit est tellement fragile qu’il faut le travailler avec délicatesse. Je pensais que c’était impossible à faire et pourtant j’y suis parvenu !

Qu’envisagez-vous pour la suite ?

Une fois diplômé, je souhaite trouver un travail de cuisinier à Paris. Je recherche plutôt une petite structure qui soit cependant assez exigeante. Compte tenu de la situation actuelle, il est difficile de se projeter. J’espère seulement pouvoir progresser sous les ordres d’un Chef, car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Un conseil à donner aux futurs étudiants ?

Je leur conseille de lire davantage de livres de cuisine ou de recettes. Ce sont de très bons moyens pour revoir ses classiques, apprendre des techniques, trouver des inspirations et faire travailler sa créativité. Et aussi, créer des plats sans avoir peur de se tromper. C’est grâce aux erreurs que l’on progresse !