Nina Aranda, étudiante en Diplôme de Pâtisserie

Septembre 2018 - Nina Aranda a grandi en Argentine et vit désormais aux Pays-Bas. En mars 2018 elle pousse les portes de l’école Le Cordon Bleu Paris pour réaliser son rêve et étudier la pâtisserie auprès de grands Chefs. « Peu importe les connaissances que vous pensez avoir an arrivant, tout ce que vous apprenez à l’école est nouveau », elle nous raconte son quotidien.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Nina. Je viens de Buenos Aires, en Argentine, mais je vis en Europe depuis maintenant cinq ans.

Pourquoi avoir choisi d’étudier la pâtisserie ?

J’ai toujours rêvé de devenir chef pâtissière mais je n’en avais pas eu l’occasion en Argentine. J’ai donc étudié le commerce international pour obtenir un bachelor et travaillé dix ans dans la finance avant de décider de quitter mon travail et de venir vivre à Paris pour réaliser mon rêve.

Quel niveau aviez-vous en pâtisserie avant de commencer le Diplôme ?

J’avais un bon niveau en tant qu’amatrice mais, quel que soit le niveau que l’on pense avoir, tout ce qu’on apprend à l’école est totalement nouveau.

À quoi ressemble une journée type d’étudiant du Diplôme de Pâtisserie ?

J’arrive à l’école 45 minutes avant chaque cours pour avoir le temps de me changer et de prendre un café ou de discuter avec les autres étudiants. En général, nous avons une démonstration de 3 heures au cours de laquelle le Chef nous montre comment préparer une ou deux recettes ; puis nous avons un cours de pratique qui donne l’occasion à chaque étudiant de reproduire l’un des plats que le Chef a expliqué pendant la démonstration. Pendant le cours de pratique, le Chef enseignant nous aide à améliorer nos techniques et nous fait des retours en fin de session. Nous avons généralement une pause déjeuner ou une pause café entre la démonstration et le cours de pratique, mais chaque jour est différent.

Peux-tu nous parler des desserts que tu as appris à préparer ?

Eh bien, la formation niveau base aborde plutôt les techniques et les desserts français traditionnels comme la tarte aux pommes ou le gâteau basque ; au niveau intermédiaire, on apprend à préparer des pâtisseries modernes et à travailler avec le chocolat ; et nous venons de commencer le niveau supérieur donc nous apprenons à réaliser d’autres confiseries au chocolat et des pièces artistiques.

De quelle réalisation êtes-vous la plus fière ?

Honnêtement, je ne pensais pas réussir un jour à tempérer le chocolat, ça a l’air impossible à faire, vu de l’extérieur ! J’étais ravie la première fois que nous avons fait des bonbons au chocolat et que j’ai réussi à tempérer mon produit.

À quoi ressemble l’ambiance en cours ?

Très bonne ! Les Chefs et les traducteurs sont très professionnels et ouverts aux questions.

Que voulez-vous faire après votre Diplôme ?

Je vais retourner aux Pays Bas, où je vis, et chercher un travail pour continuer à apprendre.